2017, école primaire de Rosans (05), France. 22 enfants du CE1 au CM2. Intervention via les Ateliers d'Arts Ambulants financée par le PNR Des Baronnies Provençales: Colplantons ! Création de plantes imaginaires avec la technique du pochoir. Inspiration, entre autre, des colporteurs-fleuristes du XIXème siècle. En complément de l’intervention d’Anne Aït-Touati sur les plantes et Sandrine Wolowiec, enseignante Emala pour les vidéos publicitaires.
La dernière séance est consacrée au tournage des spots publicitaires pour vendre les plantes. Comme le colporteur-fleuriste qui passe de village en village avec ses belles peintures, les élèves ont réalisé des petites vidéos publicitaires pour faire la promotion des vertus de leur plante.
Les élèves ont inventé une plante. Ils ont expérimenté la technique du pochoir et ont imaginé une plante par petits groupes : la taille, les couleurs, la ou les techniques pour la peindre mais aussi où on peut la cueillir et qu’elles sont ses vertus.
Après une mini-conférence sur la flore dans l’histoire de l’art avec les artistes Arcimboldo, Karl Blossfeldt, Henri Rousseau, Andy Warhol, Andy Goldsworthy, Rebecca Louise Law, Giuseppe Penone, Michel Blazy, Carole Fontana et Bansky ; les élèves ont expérimenté la technique du pochoir.
Chacun a choisi une forme de feuille qu'il dessine sur son carnet de croquis. Il la reporte au stylo bille sur le papier transparent. Il découpe aux ciseaux sa forme, attention, c'est la forme évidée qui nous intéresse et il faut qu'il reste beaucoup de transparent autour de la forme. Scotcher éventuellement les lignes découpées aux ciseaux pour atteindre la forme. Expérimenter sur un papier grand format, à plusieurs. Bien scotcher le pochoir sur le papier pour ne pas qu'il bouge. Essayer les différents outils pour reporter les pochoirs avec la peinture : éponges, rouleaux, brosse à dent, pinceaux brosse…
Dessin d’observation de plantes en classe puis à l’extérieur au Jardin des Plantes Libres. Lors de notre deuxième passage au jardin, nous avons « trouvé » un colporteur-fleuriste qui a tenté de nous vendre des graines de plantes extraordinaires aux vertus exceptionnelles (cependant, il ne connaissait pas les euros). Il nous a parlé de son métier de vendeur de graines, de ses bons (notamment de peindre de belles fleurs pour attirer les clients) et de ses mauvais côtés. Il ne connaissait pas le plastique, les tissus synthétiques, les voitures ou les avions… Certains élèves n’étant pas sûrs de le croire ont conclut qu’il devait être un escroc !
Artiste associée à la résidence artistique et culturelle "Gargoulette'NB" des compagnies Antiquarks et Mix O Ma Prose dans le cadre du dispositif Convention Territoriale d’Éducation Artistique et Culturelle porté par les commune du Pays de Buis et de la Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
"Rejoignez le grand défilé du Corso de Nyons pour célébrer publiquement la victoire du corps rieur! Paré de costumes cocasses, peuplé de personnages burlesques, accompagné de musiques électriques et de rythmes envoûtants, le carnaval retrouve les formes, les images et les symboles d'une culture comique populaire radieuse et décomplexée."
Ateliers confections de costumes et de décors pour le char, de fleurs en papier et de pompons.
Merci à LA FABRIQUE à Nyons et à Notes en Bulles pour le prêt de leurs locaux pour les ateliers. MERCI ET BRAVO à tous les participants dont Batucabuis Ecole de Samba !!
Les pompons sont fabriqués lors d'ateliers participatifs. Ils seront donnés au public du Corso de Nyons pour que les spectateurs les envoient dans les bouches de Gargantua pour le nourrir
Artiste associée à la résidence artistique et culturelle "Gargoulette'NB" des compagnies Antiquarks et Mix Mixo Maprose dans le cadre du dispositif Convention Territoriale d’Éducation Artistique et Culturelle porté par les commune du Pays de Buis et de la Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Création d'un spectacle gourmand et intime où le garde-manger est un garde-penser.
"Les esprits assoiffés de verbe et les corps friands de rythmes enchanteurs découvriront une ripaille succulente composée de slam, percussions corporelles, voix et soupes gargantuesques."
Merci merci à Valentin, Émilie, Gaël, Anahé, Samuel, Anne V., Anne Aït-Touati, Andrée, Teresa, Andrée, Emma, Siddhy et Titouan pour leur aide dans la réalisation de ce décor de farandole inspiré d'iconographies de carnavals et autres fêtes à travers les âges et les continents.
Réalisé au hangar du comité des fêtes de Nyons avec l'aide de ses bénévoles et d'autres volontaires, le char de la Gargoulette représente un Gargantua double, avec deux grandes bouches ouvertes. Elles seront nourris par les pompons symbolisant de la nourriture distribués aux spectateurs du corso. Il a quatre bras qui tournent autour de lui, et qui semble jeter de grosses boules. Il est accompagné par un sandwich de phoque, prénommé Gérard Merlin, puis d'un tonneau de Gargan Cola.
Création d’un Paillassou avec deux classes (moyenne et grande section) de l’école Saint Vincent de Paul à Nice. Les élèves imaginent ce qui se trouve dans la valise et ils découvrent Paillassou.
Qu'y a-t-il dans la valise ? C'est pour carnaval ! C'est quoi? Qui ? Comment est-il fabriqué ? Avec quelles matières? Que fait-on avec ?
Ils le touchent et le font sauter en l’air.
Démonstration de Paillassou. Jouer avec Paillassou, l'imiter.
Ensuite, en classe, chaque élève créé son Paillassou en papier à partir d’un portrait chinois.
Dessine ta forme préférée et découpe là. Dessine ton animal préféré ou juste sa tête. Dessine l'animal qui te fait peur ou une partie (yeux, dents, griffes). Dessine ta partie du corps préférée. Dessine ton jouet préféré ou ton doudou. Dessine ce que tu préfères manger. Faire des trous pour chaque dessin. Attacher autour de la forme les cinq dessins avec des attaches parisiennes.
Confection du Paillassou avec l’aide de la couturière de l’école.
Les élèves passent en petit groupe pour voir comment est fabriqué Paillassou.
Nous partageons un grand secret : tous les paillassous en papier qui représentent les choses que les enfants aiment ou pas sont gardés dans le ventre bien au chaud et à l’abri de leur Paillassou !
Former le Paillassou : au regard de tous les matériaux que nous avons, définir ensemble la forme de Paillassou et sa taille. Chaque groupe découpe un tissu choisi ensemble de la taille de son élément, en prenant compte du rembourrage. Chaque élève recherche dans les tissus colorés son tissu favori. Coudre les formes colorées sur le tissu de fond. Installer le tissu autour du rembourrage et le fermer. Coudre les extrémités.
Les vingt élèves ont tous appris à coudre… en même temps! Avec Caroline, l’enseignante, nous avons eu des sueurs froides mais les élèves ont fait preuve d’une grande patience et se sont révélés très bon couturiers. Certains plus fort que d’autres à passer le fil dans le chat ou à faire des nœuds ont aidé les autres. Leur Paillassou est né grâce à leurs mains et leur volonté.
Portrait chinois: Si tu étais une forme, laquelle serais-tu? Si tu étais une couleur, laquelle serais-tu? Si tu étais un animal gentil, lequel serais-tu? Si tu étais un animal méchant, lequel serais-tu ? Si tu étais une partie du corps, laquelle serais-tu ? Si tu étais un jouet, lequel serais-tu ? Si tu étais une humeur, laquelle serais-tu ? Si tu étais un aliment ou un plat, lequel serait-tu ? Créer un Paillassou de papier : Exposer les dessins, chacun conserve sa forme peinte. On regarde les dessins. Chacun choisi 5 dessins et pas forcément les siens. Faire 5 trous dans sa forme peinte. Faire un trou dans les 5 dessins choisis (les recouper si l’on veut). Attacher à la forme peinte (ventre) les 5 dessins à l’aide des attaches parisiennes. Donner éventuellement un nom à son Paillassou de papier.
Présentation de Paillassou: Comment est-il fabriqué? Avec quelles matières? Comment est-il actionné? Démonstration de Paillassou On lance Paillassou, il retombe, on imite sa position. On se met par deux, un enfant bande ses yeux, son coéquipier doit lui faire prendre la position de Paillassou.
Mini-conférence: Carnaval de Nice / Paillassou / Pourquoi j’ai créé un Paillassou ? Images de mon travail d’artiste.
Durant trois jours, l'Oiseau Jardinier a construit son espace de séduction. Il est allé chercher, chaque jour, des objets colorés (rappelant son plumage) auprès des habitants de Serres. Le premier jour, il les a classés par couleur. Le deuxième jour, il les a déplacés méticuleusement pour les trier par matière. Enfin, le troisième jour, il les a tous étalés, élargissant considérablement le périmètre de sa scène de parade. L'oiseau a atteint son but, il a séduit son mâle, un clown !
Les spectateurs présents à Serres pour le week-end des Expositions d'Art Contemporain ont croisé l'Oiseau Jardinier dans les rues, à la recherche d'objets colorés. Ils ont pu aussi l'observer en train de s'affairer dans sa scène de parade.
L'Oiseau délimite sa tonnelle
L'Oiseau cherche auprès des habitants de Serres des objets pour décorer sa scène de parade.
L'Oiseau Jardinier déplace les objets, il les classe, par exemple ici, par matière.
L'Oiseau a séduit son mâle, un clown et c'est sous son regard amoureux que l'oiseau va déploier tous ses objets en élargissant un maximum sa mise en scène de parade.
Le fabriquant d'appeau de Quelle Belle Compagny a équipé l'Oiseau Jardinier d'une voix. Je vous invite vivement à aller découvrir son site internet.
Pendant quatorze mois, Anne a voyagé à travers le Canada. Elle n'avait pas de trajet défini. Au fil des rencontres et des conseils de ses hôtes canadiens, elle est allée progressivement vers l'ouest du pays et puis finalement vers le Grand Nord.
« J'ai vécu presque deux mois au Yukon. J'étais aide musher. J'ai côtoyé les chiens de traîneau avec lesquels je suis partie en randonnée. » Ses photographies sont l'expression brute de ses premières impressions vécues là-haut. « Tout était nouveau pour moi : la vie avec les chiens, l'isolement des communautés, la proximité avec le sauvage. » C'est en rentrant en France que les Photos d'Anne trouvent un écho avec l’œuvre de Jack London, avec sa propre expérience d'orpailleur.
Vers un monde sauvage
En s'inspirant de souvenirs ramenés du voyage d'Anne au Yukon, Béatrice a imaginé un atelier participatif de création de mocassins amérindiens. Par la parabole du mocassin, Béatrice propose d'aller sur les pas de Jack London au Yukon où il a été orpailleur. Les mocassins sont conçus avec les photos d'Anne qui retracent le trajet de Buck entre le Sud et le Grand Nord au début de L'Appel de la Forêt. Béatrice permet aux photographies d’acquérir trois nouvelles fonctions. Elles deviennent des motifs répétés comme les trames des tissus. Elles sont transformées par les participants à l'atelier en des objets manipulables.
Le temps de l'atelier est l'occasion pour ses participants de passer un moment avec Anne, ravie de raconter ses histoires de voyage. On s'assoie ensemble, au sol, sur ce tissu blanc comme neige, comme autour d'un feu. Le temps de la fabrication du mocassin offre une parenthèse de partage intimiste et de concentration commune vers l'imaginaire du grand Nord. Cet atelier suspend le temps, bien au delà des images, comme dans les œuvres de Jack London.
Retrouvez un article sur le blog d'Anne à propos de notre travail:
Mon voyage au Canada résonne toujours dans ma vie. Un peu plus de trois ans après être rentrée de quatorze mois de vadrouille canadienne, j'expose de nouveau mes photos. Ce sera la deuxième fo...
Intervention à l’école de Rosans pour les temps d’activités périscolaires. Il s’agit de préparer des costumes sur le thème des 4 éléments. Ils sont portés lors de la démonstration de l'activité périscolaire équitation.
A partir de l'intervention arts plastique réalisée en février 2016 pour le carnaval de l'école (lien)
Les enfants ont dictés l’installation des différents éléments dans le café du CRAC (avec des vidéos et des photos du Carnaval entre autres), sont venus déguisés, et ont fait sauter Paillassou à l’extérieur! Comme tu peux le voir ils étaient ravis!
2016, école maternelle des Mésanges (5ème projet), 200 enfants de la petite à la grande section en collaboration avec une dizaine d'élèves de SEGPA du collège Maurice Jaubert, Nice, Alpes-Maritimes, France.
Recherches graphiques menées par les professeurs sur les origines