21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 17:26

Exposition du 21 octobre au 4 novembre 2009,
Vernissage mercredi 21 octobre à 19hoo,
au Kiosque / Images, 105 rue Oberkampf, Paris XIe.


Un rassemblement pléthorique d'artistes d'horizons
multiples réunis sous la bannière du processus de création :













 

 

Jérôme ALLAVENA, Béatrice BAILET, Zoé BENOIT, Valérie BERT, Sylvain BOURGET, Benjamin CHARLES, William CHARLIE, Jean-Alain CORRE, Benjamin DUFOUR, Simon FEYDIEU, Nikolas FOURÉ, Yann GROLLEAU, Ann GUILLAUME, Vanessa INGRAND, Céline LACHKAR,Frédéric LAÉ, Thomas LANNETTE, Leyla GOOR, Amandine PIERNÉ, David RENAULT, Paule SAUVAGE, Véronica SEIDEL, Mathieu SIMON, Julien TARDIEU, Mathieu TREMBLIN, Jeanne TZAUT.

Chaque participant a répondu à un appel à projets de pièces qui sont données à voir sous la forme de tentatives,
d'intentions ou de préliminaires. Au travers de descriptifs, d’aperçus, de définitions, de rapports, de récits,
de représentations voire de statistiques, "PROJETS!" met en scène, dans un état de pré-réalisation,
des extraits d'oeuvres devenant objets à part entière.

La Mobylette est un collectif d'artistes ayant choisi comme principe de fonctionnement la mobilité et la
collégialité. La Mobylette travaille à la production d'événements artistiques diversifiés tant au niveau des
problématiques abordées que des lieux investis le temps d'un évènement.





contact, renseignements : www.lamobylette.org

> Télécharger le document regroupant toutes les propositions.

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 03:48

Exposition du 13 au 22 octobre 2009. Vernissage le mardi 13 octobre à partir de 18h.

La 3ème Porte Bleue, 24 place Sainte Marthe 75010 Paris (ouvert du lundi au dimanche de 14h à 20h).

Commissariat de Ku-suk Yon et Claire Migraine

 

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Béatrice Bailet, Sébastien Bourg et Sandra Aubry, Valentin Ferré, François Feutrie, Nikolas Fouré, Mathieu Harel-Vivier, Nathalie Laemlé, Nino Laisné, Jean-Benoît Lallemant, Odile Maarek, Damien Marchal, Aurélie Peterschmitt Lévy, romain SOussan, Thomas Tudoux, Ku-suk Yon  
 
 

Quinze artistes contemporains ont été sélectionnés pour présenter leur travail dans l’exposition collective Connexion... à la 3ème Porte Bleue à Paris, du 13 au 22 octobre 2009.
 
Connexion... souhaite encourager la création des jeunes artistes par la diffusion et la vente de leurs œuvres.
 
Organisée par une équipe de jeunes professionnels engagés dans les mondes de l’art et de la culture, l’exposition Connexion... a pour objectifs de rapprocher et de fédérer pour mieux soutenir. Vous pourrez ainsi y découvrir un ensemble d’œuvres variées, tant dans les styles que dans les médiums utilisés (sculpture, photographie, installation, peinture, gravure, etc.). En établissant des liens entre les acteurs d’une même génération, Connexion... donne aussi à voir le dynamisme d’une scène artistique et offre l’occasion d’un dialogue entre jeunes artistes, professionnels des mondes de l’art et collectionneurs.

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© Mathieu Harel-Vivier



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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 04:32

Jérôme ALLAVENA
Béatrice BAILET
Julie BAUDRIMONT
Camille DURAND
Nicolas MULLER


"Il est 4h08, je n’arrive pas à dormir. Je commence ce mail."

 

A l’invitation de Miss Darlington, Simone Encoche a répondu présente.

Qui sont ces deux femmes? Comment se rejoignent elles autour des Fictions Liberticides?

 

Simone Encoche n’est pas une mais plusieurs, un collectif, elle représente quatre artistes français. Rebecca Darlington est sans doute multiple aussi. Les membres d’Encoche ne l’ont pas encore rencontré, l’exposition se construit par échange de mails entre ces deux personnages.

 

Rebecca Darlington est un fantasme, un être virtuel que chacunpense idéal. Hôtesse de l’air, belle et frivole,il semble qu'elle passe sa vie à organiser événements,fêtes, concerts. En dehors de cela on ne l’entend pas, on la voit rarement. Serait-elle simplement mondaine ? Elle existe peut-être uniquement dans la masse de ces 556 amis face-bookés et quelques 700 myspacés, dans laquelle nous, son ami(e), vivons la frustration de ne pas pouvoir la saisir.

Sa représentation ne suffit pas à notre bonheur, nous voulons la saisir, la tenir dans nos bras, lui faire l’amour…

 

Fictions Liberticides n’as pas de commissaire attitré, ou plutôt nous sommes tous commissaires, tous embarqués. Chaque décision se prend conjointement, comme ce texte à 3, 4, 10, 16 mains?

Qui fixe les règles du jeu ? Simone, Rebecca ? Qu'est-ce qui prime la contrainte collective, ou la liberté individuelle ? Doit-on choisir un camp ?

 

Cette exposition, à 2 têtes et une bonne douzaine de bras, tente de représenter la multiplicité du collectif, la somme des libertés et des prospérités individuelles ”

 

Le titre, décidé arbitrairement par une personne, a fait l'objet d'un étrange consensus. "Je ne sais pas comment ce titre est apparu dans l’esprit de x…dans un rêve ou en lisant le journal, mais nous sommes tous tombé d’accord."

 

Pour chacun de nous ce titre peut avoir une définition, un point de vue différent. En éclaircissant, il y a deux façons distinctes d’aborder cette exposition :

La première, de façon globale, chercher son sens éventuel dans un cadre qui dépasse nos identités. La fiction collective d'une identité multiples.

La deuxième, individualiste. Comment, à travers ce titre, chaque artiste (n'oublions pas que Rebecca l'est un peu à sa manière) va-t-il pouvoir s’exprimer librement ? Dans quelle mesure peut-on percevoir à un niveau strictement individuel que le titre pouvait coller a nos propositions plastiques propres, à nos idées ? " Je m’explique. Sans savoir encore précisément qu’elle pièce j'allais montrer, j'ai vu un lien avec les processus que j'établis, une certaine forme d'organisation qui porte en elle ce coté "liberticide", réglée."

 

Les lois sont-elles liberticides ou s’efforce-t-on malgré tout de les contourner pour s'approprier notre propre forme de liberté ? 

 

Une fiction qui tue la liberté ? Est-ce une illusion ? L'illusion que j'ai peut-être d'être libre quand je crée ou encore ce petit coté pervers qui me fait réaliser que c'est moi qui fixe les règles. Qui piège qui ?

 

"Je passe sur le coté illustratif du titre qui ravira, j'en suis sur, petits et grands.

Je vois déjà les critiques de la boucle et autre pourfendeurs de la redondance se lécher les babines.

Je dis que c’est un défi à la hauteur d’Encoche que de ne pas tomber dans de pareils clichés.

Et c’est là que je dois dire aux gens de venir voir parce que ça va être vachement bien…

Il est 6h28 j’ai toujours pas sommeil mais j’ai fini ce mail."

 

Simone Encoche et Rebecca Darlington

 

 


Jérôme ALLAVENA, Effigies, impression noit et blanc, 2009 ; Dynastie, acrylique sur mur, 2009

 

 



Béatrice BAILET, Cartons, papier cadeaux, carton, scotch marron, 2008 ; Doodle Pattern Pad, feutre sur papier, 2007-2009 ; 512 propositions, maximes ou conseils, d'après La Vie en Rose Mode d'Emploi de Dominique Glocheux, installation sonore avec tissu rose, 2007, extrait


 

  

Béatrice BAILET et Camille DURAND, Ma Vie c'est un Manège - Rebecca Darlington, vidéo, 2009

 

 

 

Camille DURAND, Et si l'idée c'était que si ça se trouve en fait peut-être que...(extrait) , vidéo, 2008 ; à l'étage, Bel Mundo (extrait), vidéo, 2006

 

 

 

Julie BAUDRIMONT, Louise, huile sur toile, 2009 ;Coutras, huile sur toile, 2009

 

 

  

Nicolas MULLER, Talking Heads, bois, diaporama, 2009 ; DIE,  acrylique sur boite en carton, 2009"Tu me diras que le dernier degré de l'art littéraire est d'empreindre l'idée dans l'image"  (Balzac, Illusions Perdues, 1843), crayon sur mur, 2009 ; Cet après-midi là..., aquarelle anonyme sur boite en carton, 2009

 

 

 

 

 

Vues de l'exposition

 



Nicolas MULLER, Talking Heads, bois, diaporama, 2009 ; "Tu me diras que le dernier degré de l'art littéraire est d'empreindre l'idée dans l'image"  (Balzac, Illusions Perdues, 1843), crayon sur mur, 2009 ; DIE,  acrylique sur boite en carton, 2009
Jérôme ALLAVENA, Effigies, 16 impressions noir et blanc, 2009
Béatrice BAILET, Cartons, papier cadeaux, carton, scotch marron, 2008 ; 512 propositions, maximes ou conseils, d'après La Vie en Rose Mode d'Emploi de Dominique Glocheux, installation sonore avec tissu rose, 2007
Julie BAUDRIMONT, Coutras, huile sur toile, 2009



Julie BAUDRIMONT, Louise, huile sur toile, 2009

Béatrice BAILET, 512 propositions, maximes ou conseils, d'après La Vie en Rose Mode d'Emploi de Dominique Glocheux,installation sonore avec tissu rose, 2007 ; Doodle Pattern Pad, feutre sur papier, 2007-2009 ; avec Camille DURAND, Ma Vie c'est un Manège - Rebecca Darlington, vidéo, 2009

Nicolas MULLER, DIE, acrylique sur boite en carton, 2009 ; "Tu me diras que le dernier degré de l'art littéraire est d'empreindre l'idée dans l'image"(Balzac, Illusions Perdues, 1843), crayon sur mur, 2009

 

 



Nicolas MULLER, "Tu me diras que le dernier degré de l'art littéraire est d'empreindre l'idée dans l'image"(Balzac, Illusions Perdues, 1843), crayon sur mur, 2009 ; Cet après-midi là..., aquarelle anonyme sur boite en carton, 2009

Julie BAUDRIMONT, Coutras, huile sur toile, 2009

Camille DURAND, Et si l'idée c'était que si ça se trouve en fait peut-être que..., vidéo, 2008

Béatrice BAILET, Cartons, papier cadeaux, carton, scotch marron, 2008

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 17:55

Résidant depuis le mois de décembre 2008 à la Cité Internationale des Arts, elle accepte d'y exposer en mars 2009.

Pour l'occasion, et comme souvent dans sa pratique, Béatrice Bailet opte pour une stratégie de l'évitement. Contre l'attente d'un accrochage présentant ses toiles les plus récentes, elle décide de trouver une procédure naïvement conceptuelle à substituer à ses œuvres.

Dans le cadre privilégié de la Cité Internationale, regroupant au cœur de la capitale française des artistes de toutes nationalités confondues, elle propose comme un clin d'œil, de transformer l'espace en le recouvrant entièrement de papier cadeau imprimé de motifs géométriques variés.
S'ajoute à cela, des phrases inscrites sur les vitres de l'espace qui sont des réponses reçues à un questionnaire que l'artiste avait proposé aux résidents de la Cité Internationale des Arts à son arrivée.

Une fois passée la frustration du regardeur face à une exposition qui se joue de son propre vide, s'engage un dialogue subtil entre peinture et installation, entre motifs picturaux et sentences chuchotées.

Residing since December 2008 at the Cité International des Arts, she plans to exhibit there in March, 2009.
For the occasion, and as often with her work, Béatrice Bailet opts for a strategy of avoidance. Contrary to the expectation to gather together her most recent paintings, she has decided instead on a naïvely-conceptual procedure as a substitute for her works.

In the privileged context of the Cité International des Arts, bringing together artists of any nationalities in the heart of the French capital, she proposes as a wink of eye to transform the space by covering it completely with gift-wrap printed with various geometrical motives.  In addition, sentences written on the windows of the space are answers to a questionnaire which the artist submitted to the residents of the Cité International des Arts upon her arrival.

Once past the frustration in front of an exhibition which belies its own emptiness, the viewer engages in a subtle dialogue between painting and installation, between pictorial motives and whispered sentences.


Yannick Langlois, translation Aaron Einbond


















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