Performance durant l'exposition Ghost Track, proposée par La Mobylette à l'espace d'art contemporain des voûtes de Royan.
Her Majesty est un morceau des Beatles (Abbey Road, 1969) considéré comme le premier "morceau caché" de l'histoire de la musique.
Her Majesty’s a pretty nice girl, Her Majesty est une assez
gentille fille,
but she doesn’t have a lot to say Mais elle n’a pas grand chose a dire
Her Majesty’s a pretty nice girl Her Majesty est une assez gentille fille
but she changes from day to day Mais elle change de jours en jours
I want to tell her that I love her a lot Je voudrais lui dire que je l’aime beaucoup
But I gotta get a belly full of wine Mais j’ai le ventre rempli de vin
Her Majesty’s a pretty nice girl Her Majesty est une assez gentille fille
Someday I’m going to make her mine Un jour je la ferai mienne
Someday I’m going to make her mine. Un jour je la ferai mienne.
Dans la cadre de Ghost Track, une exposition sous forme de spectacle où les oeuvres sont montrées sur scène, je me suis déguisée en Elisabeth II d'Angleterre. Elle
est une des icônes de la représentation encore vivante et son célèbre signe de la main est connu de tous.
Je me suis travestie pour lui ressembler, avec tout les accessoires nécessaires, avant le début du spectacle. Je me suis ensuitemêlée au public, intrigué par cette fausse-vieille-vrai-jeune personne. Mon camouflage dans la population royannaise était réussi au regard des
informations démographique de la ville: la classe d'âge la plus nombreuse est celle des 75-79 ans et plus de 43% des habitants ont dépassé les 60 ans. Cette pyramide des âges atypique
montre également une surreprésentation des femmes (55,5%) qui s'explique par la structure âgée de la population (l'espérance de vie étant supérieure pour les femmes). J'ai assisté au spectacle dans le public comme n'importe quel spectateur. Lorsque la performance a été annoncé par les présentateurs de la soirée sur scène, je suis
restée dans le public, le spot de poursuite me cherchait, et durant les quelques dizaines de secondes qu'ont duré la présentation et la chanson des Beatles en arrière-plan, j'ai adressé un
signeroyalde la main à
l'audience.
Béatrice Bailetse metdans la peau de Rebecca Darlington – personnage inventé par quatre colocataires qui donne son nom à leur appartementoù est organisé des concerts, des expositions, des ateliers d'écritures, des lazy sundays, ... -. Belle et
frivole, Rebecca Darlington joue dans cinq clip vidéos tournés chez elle, au cours de vernissages ou dans l’espace public. A l’occasion de DRAMATOR, Rebecca distribue aux spectateurs des clips
vidéoMa vie c'est une manège -Rebecca Darlingtondes cartes postales composées de collages d'images liés à son lieu d'effervescence Chez Miss Darlington. Entre
performance, installation et vidéos,Rebecca Darlingtons’offre à nous à la manière
d’une belle campagne publicitaire. La perruque blonde fera l’affaire.
Nice centre ville est une vue aérienne du centre-ville de Nice composée avec l’aide de google map, en impression d’écran, de façon à obtenir un maximum de détails pour une grande image.
Les imperfections de cette technique sont visibles à plusieurs endroits sur l’image. Chaque forme de bâtiment, ou d’ensemble de bâtiments a été recouverte d’une couleur en aplat. Il y a dix
couleurs différentes, ce sont les couleurs du nuanciers de peintures ou d’éléments architecturaux de façades méditerranéennes. Les couleurs sont réparties dans l’espace en 2D aléatoirement
mais de façon homogène. L’urbanisme de la ville de Nice à beaucoup changé en vingt ans. Aujourd’hui, elle est archi-peinte, à la manière de Burano, l’île colorée des dentellières en face de Venise.
Cette culture du façadisme à outrance cache les vérités sociales et politiques de la ville.
2009, en collaboration avec Camille Durand et Nicolas Pfeiffer, 5 clips vidéo, 15 minutes
Rebecca Darlington est un personnage crée en 2008 par quatre colocataires Bruxellois. Elle donne son nom à l’appartement Chez Miss Darlington où ils organisent des événements variés: concerts,
expositions, ateliers d’écriture, lazy sundays, ... Sur les plates-formes communautaires comme myspace et facebook, on apprend qu’elle est hôtesse de l’air. Il y est précisé que ses
intérêts sont faire la fête, la vie nocturne, la musique, danser, les bottes, etc. Il n’y a que peu d’images d’elle, hormis les peintures surannées qui traînent dans son appartement et les
quelques tags sur des photos dans facebook. On sait donc qu’elle a de magnifiques cheveux longs et blonds et un corps superbe. Rebecca est un être virtuel qui permet à ses créateurs de
faire planer ce fantasme nostalgique d’hôtesse de l’air, belle et frivole et par ce fait de créer une identité forte pour leur lieu.
Ces cinq clips sont le résultat d’actions qui illustrent ma volonté de découvrir qui peut bien être cette Rebecca Darlington et à quoi pourrait ressembler sa vie. Durant deux semaines, je me suis
déguisée en hôtesse de l’air aux cheveux longs et blonds dans des contextes différents: chez moi, chez elle, dans des vernissages, sur des places publiques, etc. La musique des clips est la même
pour tous, celle d’une chanson de Nicoletta, Ma vie est un manège. Cette chanson met parfaitement en abîme l’idée stéréotypée d’une vie d’hôtesse de l’air. Les cinq clips ont une chronologie,
cela commence sans perruque devant un écran d’ordinateur où l’on aperçoit le clip de Nicoletta, pour aller crescendo vers une vidéo bourrée d’effets spéciaux.
Réalisé durant ma résidence formation au domaine de Kerguéhennec, ce drapeau breton s'est paré de couleurs décoratives. Agir sur un drapeau n'est pas anodin, mais y ajouté des couleurs pour peindre
nos intérieurs de maison, ce n'est pas si violent... Ses couleurs ont été rigoureusement choisi parmi celles que l'on ne retrouvent pas sur des drapeaux d'états. La peinture a été appliqué avec
précision, cependant les tâches et autres dépassement survenus n'ont pas été corrigé.
La série Télétransport englobe 24 toiles où sont peintes des lignes de téléskis, télésièges,
téléfériques de stations de Savoie. Ces lignes sont présentent sur les plans de stations de skis pour guider les skieurs. Les plans d'origines sont des vues frontales des montagnes
concernées.
vidéo sur DVD de 1h05 min en boucle, moniteur, lecteur DVD
Cette vidéo est le résultat d'une heure de déambulation dans le télétexte. Le télétexte est une option de la télévision que l'on peut appeler avec un bouton de la
télécommande. Il sert à donner des informations sur les programmes, les actualités, la météo, mais aussi à jouer à des jeux et à discuter avec des gens. Chaque chaîne en a un. Ici, grâce à un
dérèglement de l'antenne, les informations sont illisibles. Seuls peuvent être contemplés les lignes, graphismes et écritures colorés.
édition de 30 exemplaires, sérigraphie sur papier, 10 x 15 x 1 cm
Ce dépliant est une édition réalisée en sérigraphie. Il y a 24 images au format carte postale, qui représentent tout autant de stations de skis situées en Savoie. Le graphisme dessinée reprend
celui des plans des pistes de skis, à part que là, les éléments du paysage ont disparu. Les lignes, dont les couleurs sont les couleurs réelles du codes de difficultés des pistes, laissent parfois
deviner la ou les montagnes. Cette objet est l’entre-deux du plan et du dépliant touristique de jolies paysages montagnards.
J’ai enveloppé des boîtes en cartons standards que l’on utilise pour déménager avec du papier cadeau. Les cartons sont dépliés, recouverts du papier, réassemblés et
refermés avec du scotch marron commun. Les papiers cadeaux sont choisis scrupuleusement pour leurs motifs abstraits. In fine, ils sont rassemblés de façon à jouer avec l’espace en un impressionnant
et absurde amas.
Cette peinture représente le plan des rues du centre ville de Manchster en vue aérienne. Les lignes colorées suivents les rues et les routes, chaques formes fermées
révèlent alors les esapces situés entre les voies de transports. Comme pour Angoulême_Bâtiments,Les 9
couleurs utilisées ne corespondent à aucunes légendes, elles n'apportent aucunes informations à par l'information formelle. La technique utliisée est celle de la peinture au scotch.
[512 Suggestions, Maxims or Words of Advice]
d’après [based on] La Vie en Rose Mode d’Emploi de Dominique Glocheux, tissu, lecteur CD, amplificateur casque, CD audio de 54 minutes en boucle [material, CD player, amplifier,
earphones, 54 minute-long CD, played on replay], dimensions variables
Quand on met le casque on entend une voix de femme énoncer des aphorismes numérotés. Il y en a 512. Ses 512 propositions, maximes ou conseils sont des phrases qui proposent des actions à mettre
en place dans sa vie quotidienne pour accéder au bonheur. Ma lecture qui est celle que l’on entend en est laborieuse, hésitante et on perçoit par la voix combien au fur et à mesure la lassitude
fait place à l’entrain du départ. La couleur rose de cette expression «la vie en rose» est physiquement présente. Elle n’englobe pas tout l’espace, on peut lui tourner le dos.
When putting on the earphones, one can hear a woman’s voice stating numbered aphorisms. There are 512. These 512 suggestions, maxims or words of advice offer to
make ones everyday life better to eventually reach happiness. My reading – the voice that can be heard is mine – is slow and hesitant showing how the initial enthusiasm quickly gave in to
weariness. As stated in the title [and French expression referring to seeing things on the bright side, “in pink”] “la vie en rose”, the colour is present. It doesn’t take up all the space, and
can be ignored.
tirages couleurs contrecollés sur dibond, 60 x 80 cm
Photographies dans les rues de Liverpool. La forme d'objets urbains est radicalisée par la mise en aplat de la couleur de l'objet. Les couleurs utilisées sont celles
d'origines, seulement sans la lumière et les ombres, celles-ci semblent plus lumineuses.
Photographs in the Liverpool's streets. The urban objects's shape is flattened by the object color. The colors used are the original ones, only without the light and the shadows, those seem more
bright.
A partir d'une vue aérienne de la périphérie d'Angoulême (Soyaux), tout les bâtiments sont figurés par des lignes colorées réparties homogénement dans la toile. Les 7
couleurs utilisées ne corespondent à aucunes légendes, elles n'apportent aucunes informations à part celle de la forme des bâtiments. La technique utilisée est celle de la peinture au scotch.
From a aerial view of the Angoulême's suburb (Soyaux), all the buildings are represented by colored lines shared out homogeneously in the canvas. The seven colors used don't tally with
keys in no way, they don't make any informations apart from the buildings shape. The technical used is the sello-tape painting.
tirages couleurs contrecollés sur dibond, 66x84 cmet 66x100 cm
Deux photographies prises dans deux hypermarchés français différents. Les textes et les signes des panneaux publicitaires ont été effacé numériquement. Seuls les
fonds colorées d'origines sont conservés.
Two photographs taken in two different french hypermarkets. Texts and signs on the advertising hoardings have been erase by computer. Only the original colored background is
kept.
tirages couleurs contrecollés sur dibond, 55 x 60 cm
Cette série de quatre photographies montrent des paysages urbains d’une ville française et de sa périphérie. Les couleurs qui recouvrent en surabondance les façades
modifient la réalité de la ville en un espace qui serait plutôt de l’ordre du décor. Ses photographies déplacent en effet l’univers du film de Tim Burton «Edward aux mains d’argent » (1991) qui se
déroule dans une banlieue américaine pastellisée, vers un paysage européen de centre ville historique ou de banlieue. Le décor, dans le film, illustre un retour au réel de l’angoisse urbaine
(politique et raciale) par l’intermédiaire du conte et du récit fantastique. Bien que chaque module d’habitation se trouve isolé par sa couleur, une impression de standardisation et d’homogénéité
se recrée au sein de l’ensemble bâti. Cependant, la végétation alentour ne semble pas avoir eu bénéfice de cette lumière...
These photographs show views of a French town and its surroundings. The colours that cover and saturate the front of the buildings alter the town’s perception and
change its appearance to that of a décor. These photographs take over and displace the set of Tim Burton’s film, “Edward Scissor Hands” (1991) which takes place in an American sweetened and pastel
suburb, to a European historical town-center or outskirts. In the film, the set, via the use of a fairytale story, is a metaphor for urban anxiety (political and racial). Although each house is
isolated by means of its colour, the whole structure still gives an impression of homogeneity and standardization. However, the surrounding nature doesn’t seem to have benefited from the same
light…